Nos conseils pour les triplants

         Pour vous accompagner tout au long de cette année difficile, voici le témoignage et les conseils d’un triplant, qui a souhaité rester anonyme.

Mon parcours

         Actuellement (rentrée 2019) en deuxième année de médecine, je suis passée 235ème sur 1618 avant choix. Au lycée, j’ai travaillé un bac S avec spécialité physique (mention bien). J’étais une élève sérieuse mais je ne travaillais pas énormément non plus. Ensuite en PACES, j’ai passé le concours de médecine les 3 années, mais en cube j’ai passé tous les concours. Pendant cette dernière année de PACES, j’étais admise dans toutes les filières (235ème ADAC en médecine, 59ème en liste complémentaire (LC) en maïeutique, 122ème LC en pharmacie et 107ème LC en dentaire).

Mes conditions de travail

         J’habitais chez ma maman pendant mes 3 PACES, ce qui m’a énormément aidée, non seulement concernant le gain de temps mais aussi pour le soutien moral qu’elle m’a apporté. Mon chat a aussi été d’un grand soutien. Chaque jour j’avais environ 1h30 de trajet mais je m’y suis habituée et en plus ça me permettait de faire une sorte de break au cours de la journée. Je n’ai eu une boîte à colles qu’en bizuth et je n’ai pas du tout aimé donc les autres années je n’ai profité que des services du Tutorat, ce qui est selon moi amplement suffisant !

Ma méthode de travail

Les étés inter-PACES

         Alors concernant mes étés inter-PACES, j’ai travaillé une grande partie de l’été entre mes années de primante et doublante, ce qui n’a clairement pas été une bonne idée parce que je suis arrivée moins reposée que les autres et le semestre me paraissait plus long. En revanche entre ma deuxième et troisième année je n’ai pas du tout travaillé, je me suis remise aux révisions seulement 3 ou 4 jours avant la rentrée histoire de me remettre dans le bain. Le fait de m’être reposée a été un véritable bénéfice, surtout vu l’évènement qui a clôturé le semestre (report on adore !).

L'année de cube

         En cube, j’ai essayé de terminer le programme le plus tôt possible (vers mi-octobre), ce qui me permettait de commencer les annales plus tôt et comme ça j’avais travaillé une majorité des cours avant qu’ils aient eu lieu ! Je ne revoyais pas les chapitres faits le jour-même, j’aimais bien aller à mon rythme. Je me faisais une liste de toutes les choses que j’avais à faire ou à revoir, puis je barrais au fur et à mesure. Je n’ai jamais travaillé avec des emplois du temps, ça impose une limite de temps qui me dérange. D’autant plus que selon les chapitres on peut avancer plus ou moins vite et il faut donc adapter son temps de travail à la façon dont on avance +++.

Méthode de travail

         Ensuite concernant ma méthode de travail, quand je commençais un nouveau chapitre, je le lisais en entier et je faisais des QCM dès que j’avais terminé. Au début, je gardais le cours ouvert à côté quand je faisais les exercices, parce que selon moi ça ne sert à rien de faire des exercices sans même avoir retenu le cours. Ça permettait en plus de visualiser quelle partie du chapitre était utile pour chaque QCM et pour les gens qui ont une mémoire visuelle comme moi ça m’a beaucoup aidée. Après avoir acquis certains automatismes, plus besoin d’avoir le cours à côté. Puis au deuxième semestre plus qu’au premier, je me faisais énormément de fiches recto-verso, pour les matières à par cœur c’est top !

Période de révision

         Concernant les périodes de révisions, n’étant pas du tout (mais alors pas du tout) du matin, je ne commençais à travailler qu’à partir de 13/14h mais je terminais très tard, vers minuit et parfois même plus. J’ai vu et revu les annales au point d’en connaître certaines par cœur, c’est vraiment primordial de les travailler, et le plus tôt possible notamment en cube ! J’avais commencé à en faire vers fin septembre.

Mes classements

         Au premier semestre, j’avais de très bons classements aux colles du Tutorat la plupart du temps (presque uniquement des tops 100), j’ai même fait quelques tops 10. Puis au concours ça n’a pas été aussi bon, notamment à cause du report qui m’a complètement épuisée psychologiquement. En revanche au deuxième semestre, j’ai changé de stratégie. Je ne suis plus du tout allée aux colles, ce qui signifie qu’à part le concours blanc auquel je suis allée (car étant aux mêmes horaires que le concours, voir explications plus loin), je n’ai eu aucun entraînement en conditions réelles. J’ai décidé de procéder comme ça parce qu’étant du soir, j’étais beaucoup plus efficace pour les colles (qui se déroulent donc le soir vers 19h au Tutorat) qu’au concours car les épreuves se déroulent en grande partie le matin et en début d’après-midi, soit des horaires complètement différents de ceux des colles. Mes performances aux colles n’étaient donc pas représentatives du vrai concours. En plus, le fait de ne pas avoir à m’imposer de faire tel ou tel chapitre avant l’épreuve du lundi parce qu’il est au programme de la colle, ça m’a changé la vie. J’allais à mon rythme, sans m’imposer quoique ce soit comme limite de temps, on a donc le temps d’assimiler les notions à notre rythme. Au concours blanc j’ai fait de nombreux numerus sans pour autant que ce soit phénoménal, et au concours j’ai eu de très bonnes notes ce qui m’a permis de beaucoup remonter dans les classements et d’être ADAC. Comme quoi, CHACUN SA METHODE LES GARS !

Mes conseils

Anonyme

Médecine